Marcevol

Le lac de Vinça, immense retenue d'eau, nous accueille ce mercredi. Bien garés de l'autre côté du pont qui enjambe la retenue, nous nous engageons sur le petit sentier en raidillon. Au-dessous de nous, le lac est verrouillé par le barrage. Cet admirable ouvrage stocke et régule les eaux capricieuses de la Têt. Au milieu des chênes, nous nous élevons jusqu'à ce que la vue se dégage. Le Canigou, seigneur incontesté nous observe et nous accompagne. Au gré d'une trouée le village d'Arboussols se dévoile sur le versant opposé. Tandis que face à nous , le prieuré fait sa première apparition. Impressionnant, il se détache dans un paysage grandiose, adossé aux montagnes qui en arrière-plan soulignent encore plus sa beauté. La chance nous sourit. En effet nous poussons la porte qui miraculeusement s'entrouvre. Devant nos yeux éberlués le monastère nous livre un peu de son mystère. L'ambiance de recueillement qui accompagne cette visite agrémente notre émerveillement. Tout près de là, le hameau de Marcevol qui fût crée à proximité de l'édifice religieux attire une nouvelle clientèle. Près de ce hameau, la présence d'un golf, qui de toute évidence, ne fait pas l'unanimité. Toutes les bonnes choses ayant une fin, nous reprenons le chemin du retour, qui met un terme à cette rando.

Pic Saint-Christophe

Depuis le Perthus, au niveau du parking, la route qui serpente nous conduit au chalet de l'albère, au col de l'ouillat. Pas très loin de la civilisation, néanmoins le dépaysement est total. C'est par un très fort vent glacial que nous entamons cette rando. Peu importe, motivés et bien couverts, nous sommes déterminés. Le sentier bien balisé démarre de l'autre côté de la route. Les pins laricios fiers et interminables se dressent vers le ciel. Le soleil, contrarié par ces hautes toisons, éprouve les pires difficultés à percer la pénombre. Finalement nous parvenons à un col. Soudain l'horizon se dégage. A nos pieds, la plaine du Roussillon dans son intégralité. Verrouillée à l'est par la mer, au nord par le massif des corbières et à l'ouest par les pyrénées. A présent, nous cheminons sur la ligne de crête et nous découvrons de l'autre côté du versant le village frontière du Perthus, au-dessus la cicatrice laissée par l'autoroute qui relie la France à l'Espagne. Dernière petite ascension et nous débouchons au sommet du saint-christophe. De quelque côté que notre regard se porte le panorama est immense. Rien ne gêne notre observation et nous savourons intensément ces moments d'intense émotion. Pendant notre pause habituelle, nous avons même la chance d'avoir la visite d'un bouc avec deux brebis qui nous approchent sans crainte.Le contact avec la nature est total. En toute conscience, avec Michel, nous en profitons de ces instants uniques. Nous regagnons la piste qui depuis la base du pic referme cette boucle.

Au fil de l'eau

Au fil de l'eau, nous propose de remonter en grande partie le cours de la massane. Ce torrent dévale la pente escarpée du massif des Albères et va se jeter dans la Méditérranée à hauteur d'Argelès-sur-Mer. Ce circuit prend naissance après le hameau de Lavall, sur le parking ou l'on gare le véhicule. 300m.au-delà, dans une petite clairière sur la droite, le sentier balisé démarre. Le cours du torrent en contrebas nous guide et nous enchante. Parmi les rochers, l'eau cristalline se fraye un passage. Notre progression nous contraint à d'incessants franchissements hasardeux. Parfois nous goûtons l'eau fraîche avec nos pieds instables. Les petites chutes se réceptionnent dans des marmites, qui pour certaines sont une invitation à la baignade. A présent nous sommes conviés par les indications à rebrousser chemin par la rive opposée. Nous rentrons, heureux d'avoir accompli cette boucle rafraîchissante. Effectuer ce circuit pendant les chaleurs estivales représente certainement un choix plus que judicieux. Nous vous convions donc, si le coeur vous en dit, à joindre l'utile à l'agréable.