Décidément, le temps maussade qui sévit persiste et limite nos sorties. Le  plafond bas, encore une fois, perturbe nos plans. Heureusement notre choix est  encore vaste et ne nous privons pas pour autant de notre escapade hebdomadaire.  Les hauteurs, étant donné le temps brumeux que nous avons sont à exclure et  c'est en toute logique que nous nous dirigeons vers la côte. Le hasard de notre  inspiration nous conduit à Torreilles où nous empruntons un sentier balisé qui  nous mène vers la plage toute proche. Nous cheminons dans un décor de marécages  et de roseaux, alternant avec de grandes étendues de cactées adaptées à cet  environnement. Notre intérêt s'accroît devant cet aspect méconnu de la flore  locale. Nous nous rapprochons de la plage que nous longeons jusqu'à l'embouchure  de la rivière. Nous décidons de la remonter, quand soudain, le bruit d'un petit  monomoteur volant à basse altitude retient notre attention. A travers les  roseaux et au bord du marais nous l'observons. Bien vite, nous comprenons que  ses incessants allers-retours en rase-motte n'ont d'autre but que de traiter les  zones marécageuses propices à la vie et à la prolifération d'innombrables  moustiques si friands de nos épidermes.


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