samedi 10 décembre 2011

Requesens depuis le col de l'ouillat







 

couleurs matin
 Aujourd'hui, certains d'entre-nous étant fatigués, nous décidons unanimement de ne pas aller trop loin et ne pas trop mettre nos organismes à l'épreuve.Et c'est rapidement que nous tombons d'accord sur notre lieu de destination.Il fait beau, très beau même et l'automne encore présent. Nos sous-bois sont encore colorés et nous comptons bien en profiter.Nous sommes tentés de revenir au col de l'ouillat,http://www.google.fr/search?q=aller+au+col+de+l'ouillat&hl=fr&prmd=imvns&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=ZQ4FT8XfLszC8QOsqoHkDw&sqi=2&ved=0CDQQsAQ&biw=1024&bih=655 au-dessus du Perthus. Rejoindre le château de Requesenshttp://www.monnuage.fr/point-d-interet/chateau-de-requesens-a73664 en Espagne au départ de ce col est déjà au programme de nos intentions depuis belle lurette. La petite route qui s’élève depuis le parking de la ville frontalière nous amène à rencontrer une fraîcheur relative, néanmoins facilement supportable.Ce tronçon de route est fort agréable et sans transition nous avons la sensation de quitter subitement le monde contemporain pour retrouver la ruralité et sa simplicité.Ainsi, il n'est pas rare de croiser des troupeaux de vaches en toute liberté qui s'octroient impunément la chaussée, cette scène souvent vécue n'épuise pas notre enthousiasme et notre plaisir.Les images et les odeurs de la campagne profonde se mêlent parfois aux vacarme occasionné par les véhicules qui empruntent l'autoroute quelques kilomètres en contre-bas.Contraste étonnant et pourtant réel qui matérialise l'opposition de deux mondes.Ces remarques alimentent notre conversation durant la fin de notre trajet qui se termine en apothéose au milieu d'une forêt d'épicéas et de pins laricios immenses et interminables.Le col de l'ouillat est là,devant nous et nous quittons les véhicules pour nous enfoncer dans cette forêt remarquable.La montée vers le pic del Fourcats n'est pas très longue et nous débouchons sur la crête frontière, ou gisent encore les barbelés, témoins de la limite matérielle et récente entre l'Espagne et la France.A partir d'ici nous suivrons la large piste qui nous conduira au château de Requesens, visible à l'horizon dressé et fier. Ces dents crénelées ornent ses remparts et se détachent sur un ciel azur.Comme déjà souligné, l'automne encore présent, agrémente notre parcours de ses couleurs aux nuances infinies et subtiles.Cette piste toute en descente nous rapproche à chaque pas de cette forteresse qui souvent, au bon vouloir d'une ouverture à travers les feuillages se manifeste.Evidemment et une fois n'est pas coutume, la descente qui ne cesse accroît notre rythme et endort notre vigilance.Nous progressons facilement et rapidement et nous ne pensons pas au retour qui  s'effectuera plus difficilement.Et oui! cette interminable descente, va falloir la remonter et là, ce ne sera plus du tout la même histoire.Nous ne sommes pas entrain d'effectuer un circuit en boucle mais un aller-retour et nous serons bien obligés de repasser par le même itinéraire.Cette soudaine constatation  active notre prise de conscience et à quelques encablures de notre objectif nous décidons bien sagement de rebrousser chemin...Et je vous assure le retour n'est pas de tout repos et nous rejoignons le col de l'Ouillat assez fourbus, surtout en ce qui me concerne.Bref, cette escapade, malgré la difficulté que j'ai éprouvé à la faire nous aura offert un cadre forestier calme et reposant. En outre les photos opportunes du Canigou au petit matin depuis le col sont venues récompenser notre courage
la piste est bien agréable



couleurs encore d'automne

racines


sous-bois

Michel, Anne et Thierry




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