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Les eaux du canal de la Roubine calmes et sereines s'écoulent, nous accompagnent et nous bercent. Le silence ici est roi et très souvent nous mettons pied à terre, croyant avoir aperçu un flamand, un héron ou que sais-je d'autre. Nos sens sont en éveil, nos yeux tantôt embrasent l'horizon pour se repaître de ce fantastique panorama, tantôt scrutent les berges à la recherche d'un oiseau, d'un mammifère d'un hôte de ces lieux, alertés qu'ils ont été par des bruissements subtils. En cet instant, notre conscience repousse notre quotidien et ses turpitudes, pour ne se concentrer que sur ces instants magiques que nous vivons.Nous filons doucement sur ce fil imagé par cette piste de halage qui court en plein milieu des étangs, tout juste freinés par les ornières boueuses et quelquefois profondes.Le dénivelé est nul et ce petit inconvénient n'en n'est pas vraiment un.Ah! si, j'oublie de vous préciser que cette piste, n'est pas la seule à longer ce canal.Effectivement et ce détail est important, la voie de chemin de fer elle aussi s'invite dans ce décor,brisant parfois au rythme de son trafic nos pensées et notre quiétude.Bizarrement, cette promiscuité ne nous gêne pas beaucoup et rajoute une note surréaliste à ce tableau.Il faut dire que le TGV n'est pas excessivement bruyant et prouve, s'il en est l'intérêt grandissant que l'homme semble porter à son environnement? Sans nous ennuyer une seconde, la limite des étangs est atteinte. D'autres vues, d'autres paysages, d'autres émotions prennent le relais. Les écluses, les péniches, les petites maisons sur les rives sont plus présentes, la vie que nous connaissons se rappelle à nos souvenirs jusqu'à l'entrée de Narbonne ou nous faisons une halte avant de faire demi-tour.
C'est certain, cette nouvelle expérience est positive et il est fort probable qu'elle sera renouvelée...
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