samedi 31 décembre 2011

vers et autour du cap Norfeu

parcours:


Rappelez-vous. La semaine dernière nous étions en Espagne; à Cadaquès, avec la ferme intention de rejoindre le cap Norfeuhttp://marenostrum.org/bibliotecadelmar/mitologia/orfeo_fr.htm via: la "carretera" de Roses.Cet aller-retour était largement faisable dans la journée.Hélas,c'était sans tenir compte de notre passion pour la découverte et notre goût immodéré pour la photographie.Résultat; nous n'avons pas pu atteindre notre objectif. Pour autant n'étions nullement déçus de ce relatif échec. Nos yeux et nos coeurs, se souviendront à jamais de tant de si belles images et de tant d’aussi intenses émotions.Et  nous nous étions promis de revenir rapidement par ici parachever ce parcours et rassasier notre curiosité.Et c'est tout naturellement, que nous tentons,une semaine après, un nouvel essai. Cette fois-ci;  nous rejoignons Roses et grâce à l’efficacité du GPS, nous débusquons la rue de Montjoihttp://www.roses.cat/fr/Turisme/Oferta/Platges/Naturals.aspx qui rapidement se transforme en large piste.Piste très honnête à vrai dire, qui nous emmène jusqu'à la calanque du même nom. Sans cesser de nous extasier sur ces paysages fabuleux qui nous sont proposés et qui nous émerveillent.Sans aucun problème, la "carretera"fort bien entretenue, au sein d'une végétation Méditerranéenne typique, nous guide jusqu'au terminus (panneau d'interdiction de poursuivre).A  partir de cet endroit, nos jambes vont être mises à contribution et nous pourrons ainsi mieux apprécier cette nature inqualifiable.Depuis la plage nous regagnons la piste qui s'élève tout doucement et qui après chaque virage nous ouvre un autre horizon et nous arrache d'autres exclamations...A cet endroit même, les Pyrénées rencontrent la mer et rivalisent de nuances: du vert au bleu,du bleu au gris et j'en passe.Nos yeux trop petits, nos esprits trop étriqués pour absorber toutes ces vues, ces sensations.Enfin, (j'emploie ce mot qui n'est peut-être  pas approprié car n'étant pas du tout pressés), nous atteignons l'entrée du cap Norfeu.Il est encore tôt et cette fois-ci, notre tentative, sera je crois couronnée de succès? Un petit panneau nous apprend que le tour de la presqu'île est long de 4 à 5 km. Sans tarder nous nous y engageons et sommes immédiatement conquis par la végétation, la vue, la géologie, qui accompagne nos pas. Un véritable plaisir s'empare de nous suscitant nos commentaires et de nombreuses remarques.Le circuit devient un peu plus sportif et escarpé et nous sommes contraints à plus d'attention.Les falaises que nous longeons sont exceptionnelles et nous côtoyons parfois le vide que nous appréhendons avec beaucoup de prudence. Notre enthousiasme ne nous dispense pas de l'humilité que nous devons manifester face à l'immensité de ces paysages et cette nature. Les rochers au formes torturées témoignent avec douleur de la force des tempêtes qui s'abattent souvent sur le cap. Parfois des cavernes, des grottes, de vieilles ruines et même les vestiges d'une ancienne tour sont là pour nous rappeler, que même ici l'activité humaine a eu son impact et son importance.Cet endroit mystérieux et sauvage exposé à tous les vents, toutes les tempêtes aura dynamisé nos imaginations et nous aura ramené à notre enfance ou les pirates hantaient la côte de leurs présences et de leurs légendes.Il est tout juste midi, quand nous choisissons soigneusement un coin pour déjeuner et parachever cette journée.Notre pari est gagné, nous avons réussi!

punta Falconera

carreter de Roses à Cadaqués

Badia de Montjoi

sur le cap de Norfeu

Punta de sa Figuera



Cap de Norfeu




Punta de sa Figuera

à la pointe du Cap de Norfeu;el gat"le chat"

Punta de sa Figuera



Punta Falconera

depuis le cap de Norfeu



cap de Norfeu et sa tour de guet






chalutier au large de cala Montjoi


samedi 24 décembre 2011

L'hiver chez nous...du côté de Cadaquès


Nous sommes à la veille des fêtes de Noel, le 23 décembre 2011 exactement. Le papa Noel prépare son traîneau, les enfants sont surexcités dans l'attente de leurs cadeaux, nos estomacs impatients, à l'approche de ce rendez-vous annuel.Pourtant cette atmosphère festive n'entrave en aucun cas notre motivation et notre désir de partir à la découverte d'une nouvelle zone encore méconnue de notre avidité .Nous voilà donc en route, très tôt ce matin vers la Catalogne Sud, il est 6heures, il fait encore nuit et seules quelques étoiles qui scintillent nous promettent une journée ensoleillée. En outre aujourd'hui, le groupe s'élargit et se retrouve enrichi par la présence de José et Stéphanie, qui de toute évidence sont, à leur tour contaminés par le virus de la découverte, teinté d'une once d'aventure.Voila, il ne nous reste plus qu'à décider de notre itinéraire, pour ainsi planter le décor de cette journée.Notre consultation est rapide et abouti rapidement à notre décision...nous irons en Catalogne Sud, à Cadaquèsshttp://www.azurever.com/espagne/magazine/cadaques.php3 ou nous emprunterons la "carretera" de Roses qui parcours les falaises et les criques en direction du cap Norfeuhttp://marenostrum.org/bibliotecadelmar/mitologia/orfeo_fr.htm.Après maints arrêts justifiés par la splendeur du lever de soleil sur la côte; Cadaquès salue notre arrivée, illuminée par un soleil éblouissant sur des façades immaculées. D'emblée le spectacle proposé remercie notre choix pour cette destination et nous nous laissons charmer sans retenue.Que dire de cette pause café que nous nous octroyons, les yeux rivés sur l'horizon, nos âmes subjuguées et conquises?. Ces instants sont immenses et inoubliables.Le temps passe mais on s'en "fout"seuls comptent ces moments privilégiés, véritables remèdes à nos soucis et à nos stress. Le soleil déjà haut nous ramène à la réalité et provoque notre réaction. Devant nous la carretera qui part de Cadaquès nous invite à la suivre.Nous l'empruntons; malgré son mauvais état, en prenant bien soin d'éviter les pièges qu'elle nous présente.Finalement, au sortir d'un énième virage un emplacement acceptable s'offre à nos véhicules que nous garons pour poursuivre en mode piéton.Le paysage est grandiose, les murets en pierre sèche; les abris nombreux jalonnent ce parcours et sont autant de témoignages de l'histoire.Partout les rochers aux formes bien particulières excitent notre imaginaire, les vues toutes plus grandioses les unes que les autres.Et que dire de ce temps exceptionnel qui nous accompagne en ce jour du 23 décembre 2011?. Le soleil est éclatant, le ciel lumineux, la température très douce pour ne pas dire chaude.A tel point que nos corps sollicités par le petit effort qui leur est demandé ne tarde pas à se manifester en nous contraignant à nous dévêtir. Qu'elle est loin l'image du papa Noel sur son traîneau dans un décor enneigé! ici aujourd' hui il fait chaud et même très chaud.Nous avons abandonné la carretera et nous suivons à présent le sentier balisé qui sans difficulté nous emmène de calanque en calanque jusqu'à la cala Joncolshttp://www.e-voyageur.com/carnet-voyage/espagne/costa-brava/cala-joncol.htm. Il est midi et nos estomacs réclament leur dû, cette petite crique sera parfaite.Auparavant Anne et Stéphanie en profitent pour prendre un bain de pieds réparateur, sacré privilège à cette époque de l'année!les images qui sont jointes à ce texte en attestent et soulignent notre étonnement.Je vous dis que notre Catalogne est unique et merveilleuse, la preuve...Inutile de vous dire que le casse-croûte s'éternise.Dur, dur de s'arracher à cette torpeur qui nous emprisonne et pourtant nous devons nous  lever pour continuer. Résultat le temps passe, l'heure tourne et nous interdit maintenant d'envisager le tour du cap Norfeu et il faut rebrousser chemin pour regagner nos chez nous, bien à regrets mais nous n'avons plus le choix.Bon, après tout tant pis et tant mieux,nous avons la, l'occasion de revenir terminer ce circuit,ce qui ne saurait tarder, vous nous connaissez...Bref, cette journée magique(encore une)nous ouvre d'autres perspectives et d'autres idées de découvertes au sein de cette somptueuse Catalogne qui ne cesse de nous émerveiller et surtout de nous étonner.De plus, le temps qui y règne, bien qu’exceptionnel à cette saison accentue nos émotions et notre bonheur.





















samedi 10 décembre 2011

Requesens depuis le col de l'ouillat







 

couleurs matin
 Aujourd'hui, certains d'entre-nous étant fatigués, nous décidons unanimement de ne pas aller trop loin et ne pas trop mettre nos organismes à l'épreuve.Et c'est rapidement que nous tombons d'accord sur notre lieu de destination.Il fait beau, très beau même et l'automne encore présent. Nos sous-bois sont encore colorés et nous comptons bien en profiter.Nous sommes tentés de revenir au col de l'ouillat,http://www.google.fr/search?q=aller+au+col+de+l'ouillat&hl=fr&prmd=imvns&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=ZQ4FT8XfLszC8QOsqoHkDw&sqi=2&ved=0CDQQsAQ&biw=1024&bih=655 au-dessus du Perthus. Rejoindre le château de Requesenshttp://www.monnuage.fr/point-d-interet/chateau-de-requesens-a73664 en Espagne au départ de ce col est déjà au programme de nos intentions depuis belle lurette. La petite route qui s’élève depuis le parking de la ville frontalière nous amène à rencontrer une fraîcheur relative, néanmoins facilement supportable.Ce tronçon de route est fort agréable et sans transition nous avons la sensation de quitter subitement le monde contemporain pour retrouver la ruralité et sa simplicité.Ainsi, il n'est pas rare de croiser des troupeaux de vaches en toute liberté qui s'octroient impunément la chaussée, cette scène souvent vécue n'épuise pas notre enthousiasme et notre plaisir.Les images et les odeurs de la campagne profonde se mêlent parfois aux vacarme occasionné par les véhicules qui empruntent l'autoroute quelques kilomètres en contre-bas.Contraste étonnant et pourtant réel qui matérialise l'opposition de deux mondes.Ces remarques alimentent notre conversation durant la fin de notre trajet qui se termine en apothéose au milieu d'une forêt d'épicéas et de pins laricios immenses et interminables.Le col de l'ouillat est là,devant nous et nous quittons les véhicules pour nous enfoncer dans cette forêt remarquable.La montée vers le pic del Fourcats n'est pas très longue et nous débouchons sur la crête frontière, ou gisent encore les barbelés, témoins de la limite matérielle et récente entre l'Espagne et la France.A partir d'ici nous suivrons la large piste qui nous conduira au château de Requesens, visible à l'horizon dressé et fier. Ces dents crénelées ornent ses remparts et se détachent sur un ciel azur.Comme déjà souligné, l'automne encore présent, agrémente notre parcours de ses couleurs aux nuances infinies et subtiles.Cette piste toute en descente nous rapproche à chaque pas de cette forteresse qui souvent, au bon vouloir d'une ouverture à travers les feuillages se manifeste.Evidemment et une fois n'est pas coutume, la descente qui ne cesse accroît notre rythme et endort notre vigilance.Nous progressons facilement et rapidement et nous ne pensons pas au retour qui  s'effectuera plus difficilement.Et oui! cette interminable descente, va falloir la remonter et là, ce ne sera plus du tout la même histoire.Nous ne sommes pas entrain d'effectuer un circuit en boucle mais un aller-retour et nous serons bien obligés de repasser par le même itinéraire.Cette soudaine constatation  active notre prise de conscience et à quelques encablures de notre objectif nous décidons bien sagement de rebrousser chemin...Et je vous assure le retour n'est pas de tout repos et nous rejoignons le col de l'Ouillat assez fourbus, surtout en ce qui me concerne.Bref, cette escapade, malgré la difficulté que j'ai éprouvé à la faire nous aura offert un cadre forestier calme et reposant. En outre les photos opportunes du Canigou au petit matin depuis le col sont venues récompenser notre courage
la piste est bien agréable



couleurs encore d'automne

racines


sous-bois

Michel, Anne et Thierry