vendredi 18 janvier 2013

vers le pic Sailfort sous la neige

 Parcours:http://www.openrunner.com/index.php?id=2192045


La neige descend à basse altitude et recouvre la chaîne des Albères.Oh! le manteau n'est pas très épais, suffisant néanmoins pour nous offrir l'opportunité d'une randonnée différente, au milieu de paysages que nous avons coutume de voir.Nous nous protégeons du mieux possible car le froid et le vent glacial nous sont annoncés par la météo locale.Et nous voila partis tôt ce matin vers le col de Banyuls ou nous tenterons de rejoindre le pic Sailfort, http://www.pyrenees-team.com/pteam/photos/sailfort/1 que nous avons l'habitude de gravir par le col des Gascons.Comme prévu, le froid et le vent nous accueille et tempère un petit peu notre enthousiasme. Nous en profitons pour augmenter nos protections en enfilant nos gants, nos bonnets et notre seconde paire de chaussettes (nous ne sommes jamais assez prudents). Le café bien chaud avec les croissants ingurgités, nous nous mettons aussitôt en marche.Le sentier balisé de jaune est de suite localisé et nous n'aurons rien d'autre à faire que de le suivre scrupuleusement.
Dès le départ  nous croisons la cabane http://www.pyrenees-refuges.com/fr/affiche.php?numenr=1091  qui peut servir d'abri et qui nous surprend par sa propreté et sa fonctionnalité, car pourvue de grands espaces superposés, qui constituent le coin dortoir, d'une table en dur et surtout d'une grande cheminée. Nous sommes surpris par cette découverte qui vue de l'extérieur ne semblait pas aussi convaincante.Le jour se lève et peut-être bien que les rayons du soleil réchaufferont nos corps peu habitués à cette rigueur climatique?. Nos pas sont lents et calculés et notre respiration adaptée à la pente brutale. Nous connaissons les dangers d'un départ trop rapide. Les derniers flocons de cette nuit se sont emparés des branches, ont recouvert le sol d'une fine pellicule et nous dévoilent des paysages différents.Nous sommes surpris d'admirer la tour de Madelochttp://pyreneescatalanes.free.fr/Thematiques/Batiments/Histoire/TourDeLaMadeloc.php saupoudrée et le versant des Albères sous ce nouvel aspect. Notre dépaysement est total et nous éprouvons l'impression, d'évoluer dans un monde inconnu. Nous nous sentons de mieux en mieux. Comme souhaité, les premiers rayons du soleil réchauffent nos membres et notre frilosité première fait place, à présent à un plaisir grandissant. Le sentier, la végétation, les rochers sont splendides et au loin le pic Sailfort nous apparaît recouvert d'un épais tapis blanc et lumineux. Nous sommes heureux et même Dolly semble euphorique. Courant dans tous les sens, en d'incessantes aller et venues, elle fait la jonction entre le premier et le dernier du groupe. Sans jamais trop s'éloigner, elle guette et s'assure que tout est ok. Elle "pète" aussi les "plombs" quand elle se jette sur Thierry, pour jouer une mise en scène improvisée, provoquant l'amusement de Michel et de moi-même. L'épaisseur du manteau neigeux  augmente et recouvre le sentier encore visible, grâce à ces peintures si utiles et placées au bon endroit. Nous sommes au pic de l'Estela, à 699m. d'altitude, face à nous le pic Sailfort nous toise et nous impressionne, vêtu d'un manteau immaculé. Notre  destination qui semblait si proche et accessible, se défile et nous oblige encore à une bonne petite heure d'efforts. Nos jambes engourdies commencent à ressentir la fatigue mais notre détermination est bien la plus forte, encore cette fois-ci. Finalement notre but est atteint et nos émotions comblées, à la vue de ce spectacle que nous n'aurions voulu manquer pour rien au monde.Belle initiative, que celle d'avoir choisi cette nouvelle balade avec de telles conditions ce jeudi. Et le retour, nous l'accomplissons par le même itinéraire, avec certes quelques courbatures mais avec tellement de superbes souvenirs!!!

à cheval sur la frontière

abri sur le sentier



le col de Banyuls est encore bien loin

le sommet nous tend les bras

rencontre avec un "fauve"




refuge du col de Banyuls

la crête du pic Sailfort depuis le col de Ballaury (à l'extrême gauche)

Michel en plein effort
les couloumates sous la neige
sacré téléphone!
le bonheur est dans le pré
dernier mètres d’ascension
la plaine du Roussillon à nos pieds
au fond Banyuls
à proximité du pic

le sommet tout proche? j'en doute...











vendredi 4 janvier 2013

Les "Pausades" à Durban

 Topo:
http://www.contree-durban-corbieres.com/articles/durban-corbieres-les-pausades/340


En ce début d'année 2013 nous sommes enclins à arpenter les magnifiques paysages de l'Aude et de ces Corbières si mystérieuses.Nous savons, en nous y rendant que notre dépaysement sera total. Les habitants y sont accueillants  et les villages reculés ont gardé un doux parfum d'antan.A chacune de nos incursions, nos retours sont emplis d'émotions, de nostalgie et nos souvenirs enrichis. Enrichis de superbes paysages, d'images de charmants petits villages ou hameaux sous la protection parfois de châteaux encore  imprégnés d'histoire et de légendes.Tout ce discours, pour justifier notre randonnée du jour à Durban. Cette commune Audoise, au pied de sa forteresse,http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Durban nous accueille et nous invite à parcourir un petit circuit de quelques heures.Pas très long ni trop ardu, il n'en reste pas moins riche en découvertes et motifs d'étonnement.D'emblée, nous traversons un champ d'oliviers qui pour certains sont recouverts de filets qui permettent l'étude des insectes qui vivent et se développent aux dépens de ces arbres.

olivier protégé















Ensuite nous rencontrons le "moulin d'En Gradies" près de la cascade, malheureusement à sec aujourd'hui.
cascade

moulin


Le sentier suit son cours et s'élève, bien à propos pour être au-rendez-vous du soleil qui se lève lui aussi.Le paysage est merveilleux et les raisons de nous extasier se succèdent.A présent, nous quittons la piste, sous l’injonction des marques jaunes qui continuent de nous guider, pour nous enfoncer sur un petit sentier.Rapidement, nous voila surpris et ahuris par un genévrier tri-centenaire.A vrai dire, je n'ai jamais rencontré un spécimen aussi splendide et il faut le voir pour le croire...son squelette, son tronc, ses branches sont incroyables et nous retiennent un long moment en provoquant notre admiration.Les photos et la vidéo qui figurent dans cet article seront peut-être en dessous de la vérité?


arbre remarquable

genévrier tri-centenaire
   Il est vrai que je fais preuve souvent d'excès de lyrisme, mais ce n'est certainement pas le cas dans ce cas?...Ce moment d'extase surmonté, nous reprenons notre progression et nous débouchons sur une petite route ou nous débusquons une maison botanique qui fera bientôt l'objet d'une petite visite.Au loin,Durban sous l’œil attentif de son château nous rappelle à lui, pour finir de boucler ce circuit bien facile, mais non dépourvu d'intérêt.



source









Durban au pied de son château

Durban en contre-jour


vignoble

Encore une bien belle journée, si ce n'est le fait, qu'avec notre véhicule, nous avons heurté, au retour, une pierre vengeresse qui a percé notre durite d'alimentation de carburant.Alors, dare-dare et avant de nous retrouver piégés par la perte de celui-ci, nous rentrons précipitamment. Finalement, nous nous retrouvons sur le parking d'un garage ou en attendant l'heure de l'ouverture, nous nous installons pour déjeuner.Cette anecdote, en fait amusante fera partie intégrante de l'histoire de nos balades et agrémentera cette journée, d'une saveur particulière
déjeuner sur l'herbe...