vue générale du village Depuis quelques temps notre intérêt pour Taurinya et ses alentours ne faiblit pas. Qu'il s'agisse du canal de Bohère, de l'abbaye de Sain--Michel de Cuxa ou encore, l'exploitation intense du fer, au siècle dernier qui constituait une richesse économique locale très importante. Aussi, les motifs de notre choix sont évidents et emportent notre adhésion actuelle et nous voilà partis vers notre destination...Les journées, en cette fin d'octobre raccourcissent considérablement, le changement d'horaire pas encore survenu et la fraîcheur commence à se faire ressentir. Ce n'est quand même pas désagréable et tout à fait supportable, d'autant plus que le ciel semble est bien dégagé et la brume absente. A notre arrivée à Taurinya, l'obscurité de la nuit nous enveloppe encore et nous contraint à un peu d'attente sur le parking du village. Qu'importe, Michel sort son thermos, Thierry ses croissants et moi mon appétit, pour une petite pause-café toujours agréable et diserte. Bien vite, la lumière du jour nous accoste et nous permet de nous mettre en route. La signalétique jaune, pas difficile à trouver, nous indique la bonne direction et nous la suivons sans difficultés. Ces poteaux ou panneaux sont de plus en plus nombreux sur les circuits et améliorent grandement notre orientation, je tenais à le souligner et à remercier tous ceux qui sont en charge de leur installation. Cette parenthèse étant fermée, nous pénétrons dans le sous-bois qui commence à revêtir ses habits d'automne et qui laisse présager une explosion proche, de couleurs. Cette saison à depuis longtemps nos faveur, bien plus même que le printemps, l'été ou l'hiver ... les couleurs du paysage, la douceur du climat, la clarté de la lumière. Les premières rencontres ne se font guère attendre avec de superbes points de vue sur la vallée de la Litera et le joyau de l'abbaye de Saint-Michel de Cuxa http://pyreneescatalanes.free.fr/Thematiques/Batiments/Histoire/AbbayeStMichelDeCuxa.php. Les premières ruines silencieuses et austères, les premiers vestiges significatifs et tellement éloquents. De découverte en découverte, notre intérêt ne faiblit pas et notre curiosité rassasiée. La trémie, les premiers wagonnets, l'entrée de la mine avec son tracteur protégé par une vieille grille en fer toute rouillée. Je dois reconnaître que ce lieu précis nous a impressionné et ému, car en effet cette ouverture vers le passé et notre patrimoine, s'apparente à une grosse bouche béante semblant vouloir communiquer un message, raconter une histoire, l'histoire d'une époque révolue, l'histoire d'une époque avec des joies, des souffrances et bien plus encore. A chacun d'imaginer avec un minimum d'information, la vie à ce temps là, le travail, la famille, le quotidien quoi? Le temps passé devant le village minier et le four dressé dans son enceinte est dérisoire mais néanmoins fort émouvant et c'est avec nostalgie et moult interrogations que nous reprenons le sentier pour un retour au village. Non sans avoir eu en sus, la chance d'avoir rempli nos besaces de châtaignes et de noix. Merci Monsieur l'automne, nous t'aimons pour toutes tes offrandes. Sur ces bonnes paroles, nous bouclons ce circuit au goût exceptionnel pour un retour vers notre siècle et nos stress. |
vendredi 18 octobre 2013
Mines de Salver à Taurinya
http://rando66.perso.sfr.fr/co-ta-mi-it.htm
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