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Après une nuit de sommeil, pas complète bien sûr. Nous étions si bien et nous avions tellement de sujets à aborder que celle-ci fût courte, néanmoins bénéfique, surtout pour moi qui sort d'une longue période d'inactivité. Le petit matin par un nouveau jour éclairé se charge de nous tirer du lit. Notre petit déjeuner ne s’éternise pas et nous voilà déjà en route vers le col de Linas ou l'ascension du pic nous attend. Il fait un temps magnifique, le sommet bien dégagé et éclairé par un ciel lumineux et resplendissant. Bon Dieu! pourvu que ces conditions ne varient pas de la journée? Le temps est tellement changeant dans le coin! d'autant que l'altitude est un paramètre à prendre en compte, paramètre qui est imprévisible. Une piste large mais défoncée nous annonce d'emblée la couleur, sa raideur nous oblige par prudence à calmer nos ardeurs et chacun d'entre nous adopte un rythme qui lui est propre et qui préservera cette notion de plaisir qui nous anime. Les plus aguerris et les plus préparés se préoccupent de ceux qui le sont moins. De cette façon, le groupe ne se disperse pas et vaille que vaille progresse sur cette pente qui ne nous autorise que peu d'instants de repos. Seule un secteur sur le flanc de la montagne au beau d'un bois dense, autorise nos souffles, à souffler un peu et nous prépare à une autre partie encore plus pentue. Le décor se dégage, les vues proposées inoubliables, le village de Bugarach à nos pieds nous rappelle une fin du monde annoncée en 2013, que les médias du monde entier ont couvert. Devant nous la masse imposante, presque inquiétante du sommet, nous toise et nous défie, les légendes qui y sont attachées le rendent encore plus mystérieux, mystique même. Le sentier devient difficile et tortueux, les rochers des obstacles et les cailloux instables des embûches. Notre attention est à son comble et je souffre, bien plus que tous mes amis, mais je sens que la réussite est proche et ma volonté s'arc-boute. Enfin la partie sommitale est atteinte et à présent les quelques centaines de mètres qui restent à parcourir ne sont plus qu'une formalité. Le temps est stable et aucune menace ne pèse sur nous, nous permettant ainsi de nous consacrer, qu'au seul plaisir d'être là tous ensemble, dans une même communion. Ce petch isolé et dégagé cnstitue un belvédère unique. Depuis sa base jusqu'à l'horizon infini, notre regard est comblé et nous nous amusons à essayer d'identifier les points caractéristiques de cette carte grandeur nature. Le temps passe hélas! mais avant de redescendre au col, nous décidons de nous installer pour casser une petite croûte. Tout est prétexte à rester encore un peu, pour apprécier et profiter encore un peu de ce lieu fantastique. Néanmoins, toutes les bonnes choses ont une fin et le retour s'effectue par le même itinéraire, l'effort en moins, la concentration en plus. Par contre la flore que nous avions négligée un peu lors de l'ascension nous interpelle et agrémente d'autant notre descente. Partout des orchidées: l'Orchis pourpre dans les grandes herbes, l'Orphys jaune, l'Orchidée papillon y règnent en maître sans oublier toutes celles, que par ignorance je ne citerai pas
http://www.sentier-nature.com/montagne/post/2013/05/09/corbieres-pech-bugarach#flore
En conclusion, nous avons passé chez Nadine et Daniel un séjour inoubliable et nous n'avons qu'une hâte: y retourner, nous espérons bien ...
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la pique grosse |
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la pic en toile de fond |
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premiers pas sur la piste |
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piste boueuse |
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Orchis pourpre? |
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Orphris jaune? |
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pique grosse |
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à nos pieds le village de Bugarach |
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pause détente avant le sommet |
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panorama du pic |
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